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11 avril 2012

Des limites de la génétique

Sur le Sillon de Saint-Malo, un soir de grande marée, dis-moi où tu marches et je te dirai qui tu es.

Ça, c'est la promenade du Sillon. Pour le contexte.
Au bord du sillon, au plus près des vagues, espérant pas du tout secrètement être aspergé tout en prétendant qu'il n'y a aucun risque et en tentant d'attirer ta fille avec toi parce que c'est plus fun à deux ? Mon père.

Rasant les murs, le plus loin possible de l'eau, tentant de calculer la probabilité qu'un membre de ta famille soit emporté par une vague ? Ma mère.

Au milieu de la promenade, à la limite de la zone d'éclaboussure, essayant de cacher ton envie de te prendre une vague dans la gueule tout en te demandant à quel point tu as envie de finir le trajet couverte des pieds à la tête d'eau salée ? Moi.

Ramenant la voiture au gite avant d'aller te coller devant l'ordinateur pendant que le reste de ta famille rentre à pied, béat d'admiration devant les merveilles de la nature ? Mon frère.

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