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20 mars 2013

Brêve people

L'autre fois, je rentrais du théâtre en vélo par un pas trop moche dimanche de mars.
Je me suis trouvée dans une voie-de-bus-slash-piste-cyclable (cette invention du diable où tu as encore plus l'impression que tu vas mourir, parce que les conducteurs parisiens ne suffisaient pas, en plus, on te coince avec des bus parisiens) derrière un bus qui portait l'affiche suivante.

Toi aussi, tu le sens le chef d’œuvre cinématographique ?
Je te raconte pas le choc, qui m'aurait probablement clouée sur place si ce geste n'avait pas risqué de causer ma mort immédiate par collision avec un taxi, quand j'ai vu le nom de Pierre Niney et que j'ai réalisé que le mec qui embrasse Virginie Elfira, c'est aussi celui que je venais de voir jouer Hippolyte dans Phèdre.
Il dépasse encore celui que j'ai ressenti en parcourant le programme de Phèdre, toujours, et que je me suis rendu compte que Thésée, c'était le commissaire Laurence des Petits Meurtres d'Agatha Christie, dont je venais juste de sous-titrer un épisode.

La Comédie-Française est vraiment toute petite.

13 mars 2013

Brêve verglacée

Ma mère pense que si je n'ai pas glissé sur le verglas et la neige en allant au travail hier et aujourd'hui (oui, il a neigé à Paris, je ne sais pas si vous êtes au courant), c'est parce que j'ai un excellent sens de l'équilibre. (Il fut un temps où je faisais beaucoup de roller.)(Il fut aussi un temps où je me suis fêlé un poignet en me tenant immobile avec mes rollers aux pieds mais bon, passons.)

Enfin ça, c'était avant qu'elle sache que ce matin, j'ai glissé sur le carrelage fraîchement serpillé de l'entrée de mon immeuble pour aller m'étaler gracieusement par terre.

En deux jours, j'ai fait quinze kilomètres dans la neige et le verglas et je suis tombée devant mon local à poubelles.

 Je sais, Docteur, mais il paraît que ça s'appelle "être un boulet".

9 mars 2013

Brêve cyclable

L'avantage certain de l'arrivée du printemps, c'est que ça va devenir vachement plus agréable de se perdre à Vélib dans Paris.

6 mars 2013

Petite fourmi

Quand on me demande si ce n'est pas trop difficile de trouver la motivation pour travailler chez moi, ma réponse tient généralement du "Non, ça va, ça ne pose pas de problème (je suis une warrior, je bosse chez moi où il y a Internet et l'intégrale d'À la Maison blanche et tout, laisse béton, tu peux pas test)."

Ce n'est pas que cette réponse soit, à proprement parler, fausse.

C'est juste qu'il y a des semaines où la tentation est grande de délaisser les magouilles des Français en Indochine au profit d'un énième visionnage de l'épisode 3 de Emma (celui où Emma et M. Knightley dansent ensemble hihihi, et ils sont trop chouuuuuu) et où reposer Nord et Sud (mais c'est le moment où Margaret et M. Thornton vont se revoir et maintenant, il sait que le mec avec qui elle se promenait, en fait c'était son frèèèèèèèèère)(les soaps ont tout volé aux romans britanniques du XVIIIe et XIXe) tient un peu de l'exploit.