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30 janvier 2012

So British

La boutique de la BBC m'a envoyé un mail pour me dire "On s'est dit que vous aimeriez savoir qu'on a expédié votre commande."
Littéralement.


Je trouve cette formulation tellement British que j'ai l'impression d'avoir reçu un message de Mrs Hudson ou de miss Marple.

J'ai presque envie de leur répondre "Oh thank you, dear. I am quite chuffed. Quite chuffed, indeed." et d'aller me faire une tasse de earl grey pour célébrer.

27 janvier 2012

Scotland Yard est sur le coup

Sur Twitter, je suis BBC Breaking News, pour avoir au moins l'impression de ne pas complètement perdre mon temps quand je parcours ma timeline.

Je n'habite pas en Angleterre (à mon grand dam) mais si c'était le cas, je crois que je serais rassurée par ceci :


  

On a trouvé le corps d'un homme en flammes dans une zone boisée. La police considère cette mort comme suspecte.
Merci, Scotland Yard.

(Je crois qu'Anderson et Donovan sont sur le coup. C'est pour ça.)
(Ça faisait longtemps que j'avais pas fait de référence à Sherlock Holmes, au moins 2 jours.)

26 janvier 2012

Une vraie question

Grâce à un reportage sur les narcotrafiquants, j'ai appris que les symptômes de la dépendance au crack sont : fébrilité, agitation et démangeaisons.

Par conséquent, j'aimerais savoir qui m'a fait prendre du crack à mon insu ces 6 dernières années.
Et surtout, sachant que le crack se fume, COMMENT ?

Dénoncez-vous, le code pénal prévoit une réduction de peine pour ceux qui collaborent.

24 janvier 2012

A priori, un week-end sur Paris avec des copains, il y a de fortes chances que ce soit cool.

Mais bon, forcément, si on y ajoute du saucisson, du brownie, du tourisme, la tour Eiffel, Montmartre, Là-haut, Sempé, des bêtes mignonnes, bien qu'empaillées, des bouquinistes, des photos de ninja, des courses poursuite sur des socles de statue, ben là c'est presque de la triche.

Photo de Fabien.

18 janvier 2012

Article démesuré avec des vrais morceaux de private jokes dedans

Avertissement : cet article ne contient pas de révélations directes (sauf peut-être une) sur la fin de la saison 2 de Sherlock mais des indices qui peuvent mettre la puce à l’oreille des connaisseurs. Donc, si tu veux ne rien savoir, ne lis pas. Sinon, savoure cette petite page de fangirlitude.
Désolée pour le français, c'est du MSN, hein, personne n'écrit avec son Bescherelle sous la main sur MSN.
Désolée aussi pour le côté private joke de cette article, mais quand on a trop d’émotions sherlockiennes, IL FAUT UN EXUTOIRE , OK ?
Ahem.

Parce que dans une étude scientifique, on ne se contente pas de balancer des hypothèses comme ça, j’apporte la preuve des effets cités ci-dessous.
L’étude a été réalisée conjointement avec la phénoménale Pr Antoinette au cours du visionnage simultané de Reichenbach Fall, le 3e épisode de la saison 2 de Sherlock.
Et quand je dis simultané…
Antoinette
je suis à 36:32
Arielle
moi 36:14
Antoinette
ok je recule

On est scientifiques ou on l’est pas.
Le visionnage peut donc entraîner :
  • Tremblements incontrôlés
Arielle
je tremble
[…]
Antoinette
je tremble qd même

  • Désir de violence et de jeter des fauteuils et des parapluies à la face des gens
Arielle
oui balance lui un fauteuil dans la face
Antoinette
et son parapluie...
[…]
Arielle
éclate lui sa tronche tout de suite
 […]
Antoinette
mais ta gueuuuuule
 [ …]
Antoinette
tu peux te sentir coupable
connard
[ …]
Antoinette
par contre j'ai une folle envie de casser la gueule à mycroft
Arielle
oooh oui, je le tiens si tu veux
et de prendre les têtes de Sally et Anderson et BOUm

  • Décès d'oreiller par strangulation
Etant donné l’absence de paparazzi dans mon appart, l’oreiller en question est prêt à témoigner de son martyre. (Oui il est revenu d’entre les morts, c’est un oreiller, hein)(Non, il n’y aura pas d’enquête, Sherlock Holmes est indisponible pour une durée indéterminée, John Watson n’en a plus rien à faire, Castle et Beckett sont… euh… occupés ailleurs).

  • Bruits divers ne pouvant pas être attribués à un être humain
Antoinette
Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
[…]
Arielle
GNIAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH

  • Répétition systématique du prénom "John", potentiellement suivi d'un cœur ou de points de suspension
Arielle
oh john
[…]
Antoinette
john (L)
[…]
Arielle
John...
[…]
Antoinette
mais john je t'aime quoi
[…]
Arielle
aaaaah John
[…]
Antoinette
jooooooooooooohn
[…]
Arielle
John au pouvoir !
[…]
Antoinette
john ?
[…]
Arielle
John
Antoinette
john...

  • Accès de vulgarité
Antoinette
putain cette scène....
[…]
Arielle
ptain ptain
[…]
Antoinette
ouh putain
[…]
Arielle
tellement d'émotions dans ce putain d'épisode

  • Utilisation abusives de la touche caps lock afin d'exprimer des émotions violentes (bon, d’accord, c’est surtout moi)
Arielle
NOOOOOOOOOOON
[…]
mais il est HORRIBLE
[…]
SUR UN TOIT
[…]
genre en plus IL PLEUT
[…]
Antoinette
CREVE

  • Déchirure du muscle cardiaque qui ne pourra cicatriser avant un an minimum
Antoinette
c juste magnifiquement bien joué
c juste admirable
c juste crève coeur à mort
[…]
Arielle
c'est horrible
Antoinette
il le connait bien je crois
c horrible et beau
j'adore cet épisode
Arielle
j'arrive même pas à pleurer tellement je suis sur le cul
[…]
Arielle
I have a lot of feelings
mais genre A LOT
Antoinette
the saaaame

  • Paralysie temporaire sous l'effet de tant de talent en alternance avec le besoin irrépressible d'arpenter son appartement à grands pas pour évacuer un excès de tension
Arielle
je tourne en rond dans mon appart là faut que je bouge

  • Troubles du rythme cardiaque
Antoinette
et après on se le refait ?
Arielle
vas-y, j'essaie de retrouver un rythme cardiaque normal

  • J’ajouterai aussi masochisme :
Arielle
IL FAUT QUE JE LE REVOIE
Antoinette
pareil xd
genre tout de suite maintenant ><
c mon préféré je crois
Arielle
ouais tout de suite
(Bien sûr qu’on l’a regardé une deuxième fois.)

WE JUST HAVE A LOT OF FEELINGS:
Antoinette
tu sens qu'il se passe des trucs qu'on capte pas du tout
Arielle
ah mais la tension quoi
WHAT
WHAT
Antoinette
oh putain !!!!!!!!!!!!!!!
pas prévu du tout
Arielle
mais...
THE FUCK ?
Antoinette
oh non
oh non
OH NON
Arielle
NON
putaiiiiiiiiin
Antoinette
tensiiiiiiion
je suis pas préparée à ça
genre pas du tout
Arielle
moi non plus
Antoinette
non
non
Arielle
recule
noooooooon
John
Antoinette
john...
Arielle
non non
dégage
sa voix…
non

Et des fois, y a juste plus rien à dire :

Arielle
ses yeux...
Antoinette
oui

Màj : Les conclusions de mon estimée consœur ont été publiées ici.

17 janvier 2012

Spoiler alert

Au vu des résultats d'expériences réalisées ce soir de façon très scientifique, je suis en mesure d'affirmer que le visionnage du dernier épisode de la saison 2 de Sherlock peut entraîner les effets indésirables suivants :

  • Tremblements incontrôlés
  • Désir de violence et de jeter des fauteuils et des parapluies à la face des gens
  • Décès d'oreiller par strangulation
  • Bruits divers ne pouvant pas être attribués à un être humain
  • Répétition systématique du prénom "John", potentiellement suivi d'un cœur ou de points de suspension
  • Accès de vulgarité (putain... putain...)
  • Utilisation abusives de la touche caps lock afin d'exprimer des émotions violentes
  • Déchirure du muscle cardiaque qui ne pourra cicatriser avant un an minimum
  • Paralysie temporaire sous l'effet de tant de talent en alternance avec le besoin irrépressible d'arpenter son appartement à grands pas pour évacuer un excès de tension
  • Troubles du rythme cardiaque

Un an, putain, un an...

16 janvier 2012

Oui, c'est bien lui

Je mange de la glace dans le bol de quand j'étais petite affalée sur mon lit devant Aladdin.

Je suis tellement fière d'être devenue une adulte responsable.

 


14 janvier 2012

This is my koala face.

Bon. Je suis pas supertitieuse. Vraiment. Je m'attendais donc à rien de mauvais en ce vendredi 13. Je suis même partie au travail d'humour joyeuse et pleine d'entrain élaborant dans ma tête le plan de "The Sherlock Theory", bientôt dans les bacs, nouvelle victime d'une conversation MSN avec Antoinette. (Faudrait d'ailleurs qu'on arrête, parce qu'au bout d'un moment, ça va physiquement plus être possible, j'ai déjà 5 fics de Castle en cours + Friendlock + The Sherlock Theory + 8 chapitres de School for Scandal à lire et Performance in a Leading Role à commencer sans même parler des livres. Bref.)(Et oui, je sais que je me suis mise dedans toute seule mais il me faut un coupable.)(En fait, je blâme Moriarty.)

Il m'est jamais rien arrivé de particulier les vendredis 13 de mes 24 premières années, à part en CM2, quand une fille de ma classe s'est fait piquer par une guêpe en plein cours de SVT.

Cela dit, si je devais me baser sur la seule expérience d'aujourd'hui pour établir une règle relative aux vendredis 13, je ne dirais pas que ces jours-là sont particulièrement mauvais, mais plutôt qu'ils sont bizarres.
Cette journée m'a offert 2 des plus jolis moments What The Fuck? de ma vie. Le fait que j'ai le potentiel de surexcitation d'une gamine de 14 ans sur Tumblr n'a évidemment pas aidé.

Arrivée sur place, comme d'habitude, je vais voir les 3 collègues de mon pôle qui distribuent les programmes aux sous-titreuses pour qu'elles me donnent du travail.

L'une d'elles me regarde et me demande : "Dis-moi, il paraît que tu es la meilleure pote de Roméline ?"
L'expression sur mon visage à ce moment-là a dû être du plus bel effet.



C'est l'histoire de la fille qui découvrait qu'une de ses collègues depuis 2 mois, et qu'avant elle ne connaissait ni d'Eve (mouahaha), ni d'Adam, a une amie commune avec une de ses meilleures amies.

M'étant vue attribuer un épisode de La-Série-Dont-Je-Tairai-Le-Nom-Parce-Que-Bon-Mais-Quand-Même-Ce-Serait-Cool-De-Faire-Un-Peu-Autre-Chose-Des-Fois, je suis allée réclamer plus de travail auprès d'une autre collège. (Parce que je suis la meilleure et que tout le monde m'aime)(Ou parce qu'elle avait du travail pour moi et que j'avais 7 h de boulot à remplir).

"Tu veux faire un court-métrage bizarre ? Ca s'appelle Brushing, politique, etc."
Un vendredi ordinaire au travail, quoi.
(Non mais je vais venir au 2e moment WTF, un jour.)

Là-dessus, une de mes chefs m'interpelle.
"Tiens, Arielle, j'ai un cadeau de Noël pour toi."
Elle m'a tendu un paquet rouge avec mon nom dessus et tout. Retournée à mon bureau, je l'ai ouvert.

Et là, j'aimerais vraiment qu'on me dise qui a trouvé que c'était une bonne idée d'offrir à tous les employés de ma boîte ceci :


Bonjour, je suis intriguée et j'ai eu un cadeau de Noël bizarre.

Je sais pas encore précisément de quoi il parle ("l'histoire de la sexualité", apparemment), mais je sais que dans l'index à la fin du livre, on peut trouver entre autres "chancre mou", "Barack Obama", "sclérose en plaques" et "Adolf Hitler". J'ai peur.



"Tu travailles dans un endroit bizarre, tu sais."
"Je rentre juste du travail, et il est minuit, je le sais." 

Qui prend ce genre de décisions, Bourriquet doesn't know. Arielle doesn't know non plus, d'ailleurs.

10 janvier 2012

Je suis en train d'écrire un long article complètement passif-agressif sur la traduction.

Je m'éclate comme une petite folle.

8 janvier 2012

4 janvier 2012

C'est beau, c'est beau, même sans vous

Mon problème avec la magnifique chanson "Même sans toi", d'Yves Jamait et la raison pour laquelle je l'ai écoutée pendant 3 heures en boucle vendredi et une bonne centaine de fois depuis, c'est que, comme beaucoup d'autres chansons, je me la suis appropriée.

Pas de rupture à l'horizon et aucun décès de proche récemment.
Non. Simplement un stage puis un travail, Saint-Senoux, Montréal et Paris et des amies qui sont maintenant loin.

Depuis 9 ans, malgré la délocalisation d'une partie du groupe à Strasbourg, les occasions de se retrouver pour échanger un maximum de conneries, rire ensemble, prendre des nouvelles, refaire le monde et danser revenaient régulièrement aux vacances.

Depuis un et demi et encore plus ces 8 derniers mois, les retrouvailles s'espacent, se font plus rares, plus concentrées parce qu'on ne sait pas quand se présentera la prochaine occasion.

J'ai dû m'habituer à vivre sans les voir régulièrement, à profiter toute seule ou avec d'autres que je connais moins.
Et comme il est des phrases qui touchent au cœur même si les situations sont différentes, je me suis retrouvée dans ces paroles :

Je voudrais que tu sois là
Je voudrais que tu voies ça
Je t'avoue que je n'y crois pas
C'est beau, c'est beau même sans toi

Vous imaginez pas à quel point vous me manquez.


Brêve


Je vous ai déjà parlé de ma passion pour les dictionnaires ?