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28 décembre 2012

Brêve désespérée

En gros, les réactions de base qu'on peut attendre de moi dans les minutes suivant immédiatement le visionnage d'un nouvel épisode de Doctor Who peuvent se résumer par :

  • HEIN ?
  • Mais...
  • Quoi ?!
  • Qui est mort ? (Variante : Non mais elle est morte ou pas ?)
  • Qu'est-ce qui s'est passé ?
  • Hein ?
  • Mais c'était qui alors ?
  • Comment ça, le prochain épisode arrive dans six mois ?!
Et parce qu'un gif vaut mieux qu'un long discours...  

Plus que jamais, Chandler est mon alter ego.

19 décembre 2012

Well that's the Doctor but Doctor How?

Récemment, je me suis replongée dans quelques épisodes de Doctor Who parce que ça devait bien faire deux mois que je n'en avais pas regardé et que j'étais à court de nouvelles séries. Et en plus, dehors, il fait froid. Et je ne sais pas pourquoi je me justifie.

J'ai pu constater à nouveau que le coup à prendre, avec cette série, c'est de ne pas trop se pencher sur les détails mais plutôt de regarder l'ensemble. Comme on le dit, le tout vaut mieux que la somme de ses parties.

Si on se penche sur les détails, on peut se retrouver un soir devant un épisode à soudainement réaliser : "Mais, en fait, là, ils sont tous coincés à côté d'un trou noir à cause de Satan qui est planqué dans une grotte souterraine emprisonné par deux amphores." (Je déconne tellement pas.)(Je résume juste un peu.)

Parfois, et comme souvent pour les séries qui me font halluciner, j'imagine les réunions des scénaristes de Doctor Who parce que ça doit être épique quand même. Et que les réunions fictives de scénaristes, ça n'a pas l'air mais ça peut être très distrayant quand on a oublié de prendre un livre et qu'on a un long trajet en métro à faire.

Pour les quatre premières saisons, a.k.a. "le Docteur, sa vie, sa dépression", j'imagine Russel T. Davies venir proposer son pitch s'étant assuré que la salle soit suffisamment fournie en Kleenex pour tout le monde :
"Après avoir sauvé Londres de la traditionnelle invasion extraterrestre de Noël, le Docteur finit dans le Tardis tout seul, son dernier compagnon venant de le lâcher de façon dégueulasse. Il repense à Rose, il déprime, il pense à tous les Seigneurs du temps qui sont morts et il super-déprime. À ce moment de l'épisode, le téléspectateur s'étouffe dans ses larmes. C'est là que quelque chose d'improbable, le Titanic c'est fait, je suggère le Taj Mahal, percute le Tardis et c'est la fin de la saison."



À partir de la saison 5, a.k.a. "Accrochez-vous, c'est là que ça se complique", c'est Moffat-le-Grand qui se lève et balance son idée :
"Et là, le Docteur du futur, paré d'une coiffe d'indien explique à Amy du passé ce qu'elle doit faire pour que le Docteur du passé puisse sauver l'univers en moins de cinquante minutes avant de partir ressusciter Rory. Là, il tombe sur un ange pleureur parce que ça doit bien faire deux épisodes qu'on ne les a pas vus, qu'ils font peur aux gens et que J'AIME ÇA."
S'ensuit alors un silence de mort pendant lequel les autres échangent des regards inquiets et se demandent si le grand chef n'aurait pas un peu craqué à force de courir après ses acteurs entre la Nouvelle-Zélande et la Californie et d'entendre son nom maudit à travers tout Tumblr et Twitter.

Rory Williams en résumé
P.S. : Je sais que ce n'est pas flagrant comme ça, mais c'est véritablement une bonne série et je l'aime. Il y a juste des fois où il ne faut pas se poser trop de questions.

11 décembre 2012

Les Russes battent en retraite

Sous la contrainte de ma coloc Puisque j'avais annoncé officiellement ici que je me lançais dans l'aventure tolstoïenne d'Anna Karénine en lançant des pronostics sur son dénouement, il est de mon devoir d'annoncer que j'ai échoué.

Ça a pris plus d'une semaine, mais finalement, après quelques douloureux moments passés à supplier Constantin Lévine de nous épargner ses réflexions sur le sort des paysans russes et l'organisation de son exploitation agricole et à réclamer plus de Saint-Pétersbourg, d'Anna et de ses Alexis, j'ai abandonné le livre avant la quatre-centième page. Peut-être juste le temps de lire quelque chose où les personnages ont un prénom chacun et c'est tout, peut-être pour de bon.

Voilà.
Tu as le droit de me traiter de ratée.

Félicitations, au passage, si tu avais parié sur l'abandon. Tu as gagné un flacon rempli de mes larmes de honte. Ou un trombone.

Je note au passage qu'une de mes prédictions s'est donc révélée correcte et je devrais probablement, si tout va bien et si le temps le permet, sombrer dans l'alcoolisme d'ici la fin de la semaine (que je passerai en Bretagne, ce qui ne peut qu'aider.) En attendant, je noie mon désespoir dans les sushis et le fromage de chèvre (pas en même temps, je suis pour le mélange mais il y a des limites) et en priant Agatha Christie de me redonner le goût de vivre.

8 décembre 2012

Brêve

Je me demande au bout de combien de "Nooooooooon, Tonyyyyyyyyyyyyy !" je peux réussir à changer la fin de West Side Story par pure et simple volonté de l'esprit.

 West Side Story - Finale
(Toi aussi, brièvement, tu as eu le vague espoir qu'ils puissent se retrouver et que ça finisse bien ? Eh ben nooooon. Et pendant que tu cherches un truc à balancer à la tête de Chino, Shakespeare et Leonard Bernstein se tapent dans le dos en rigolant.)

5 décembre 2012

Les Russes n'en finissent pas d'arriver

Non, je n'ai toujours pas abandonné Anna Karénine, mais je n'avance pas très vite. (J'ai fini Gilmore Girls mais Rose Tyler me manquait alors j'ai repris Doctor Who. C'est fin parce que maintenant, ce sont les Pond qui me manquent.)

Par contre, j'ai quelques doléances.

Léon.
Sérieusement.
Qu'est-ce qui t'a pris de prénommer le mari d'Anna, Alexis Alexandrovitch, son amant, Alexis aussi et le frère de son amant, Alexandre ?

Je suis certaine que c'est une cabale montée en douce avec Jane qui a, elle, décidé que c'était cool que Fitzwilliam Darcy ait un cousin appelé colonel Fitzwilliam.

Parce qu'avoir donné trois noms dont un que tu n'utilises jamais et au minimum un surnom à tous les personnages, ça rendait les choses trop simples, peut-être ?