Ça a pris plus d'une semaine, mais finalement, après quelques douloureux moments passés à supplier Constantin Lévine de nous épargner ses réflexions sur le sort des paysans russes et l'organisation de son exploitation agricole et à réclamer plus de Saint-Pétersbourg, d'Anna et de ses Alexis, j'ai abandonné le livre avant la quatre-centième page. Peut-être juste le temps de lire quelque chose où les personnages ont un prénom chacun et c'est tout, peut-être pour de bon.
Voilà.
Tu as le droit de me traiter de ratée.
Félicitations, au passage, si tu avais parié sur l'abandon. Tu as gagné un flacon rempli de mes larmes de honte. Ou un trombone.
Je note au passage qu'une de mes prédictions s'est donc révélée correcte et je devrais probablement, si tout va bien et si le temps le permet, sombrer dans l'alcoolisme d'ici la fin de la semaine (que je passerai en Bretagne, ce qui ne peut qu'aider.) En attendant, je noie mon désespoir dans les sushis et le fromage de chèvre (pas en même temps, je suis pour le mélange mais il y a des limites) et en priant Agatha Christie de me redonner le goût de vivre.
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