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19 décembre 2012

Well that's the Doctor but Doctor How?

Récemment, je me suis replongée dans quelques épisodes de Doctor Who parce que ça devait bien faire deux mois que je n'en avais pas regardé et que j'étais à court de nouvelles séries. Et en plus, dehors, il fait froid. Et je ne sais pas pourquoi je me justifie.

J'ai pu constater à nouveau que le coup à prendre, avec cette série, c'est de ne pas trop se pencher sur les détails mais plutôt de regarder l'ensemble. Comme on le dit, le tout vaut mieux que la somme de ses parties.

Si on se penche sur les détails, on peut se retrouver un soir devant un épisode à soudainement réaliser : "Mais, en fait, là, ils sont tous coincés à côté d'un trou noir à cause de Satan qui est planqué dans une grotte souterraine emprisonné par deux amphores." (Je déconne tellement pas.)(Je résume juste un peu.)

Parfois, et comme souvent pour les séries qui me font halluciner, j'imagine les réunions des scénaristes de Doctor Who parce que ça doit être épique quand même. Et que les réunions fictives de scénaristes, ça n'a pas l'air mais ça peut être très distrayant quand on a oublié de prendre un livre et qu'on a un long trajet en métro à faire.

Pour les quatre premières saisons, a.k.a. "le Docteur, sa vie, sa dépression", j'imagine Russel T. Davies venir proposer son pitch s'étant assuré que la salle soit suffisamment fournie en Kleenex pour tout le monde :
"Après avoir sauvé Londres de la traditionnelle invasion extraterrestre de Noël, le Docteur finit dans le Tardis tout seul, son dernier compagnon venant de le lâcher de façon dégueulasse. Il repense à Rose, il déprime, il pense à tous les Seigneurs du temps qui sont morts et il super-déprime. À ce moment de l'épisode, le téléspectateur s'étouffe dans ses larmes. C'est là que quelque chose d'improbable, le Titanic c'est fait, je suggère le Taj Mahal, percute le Tardis et c'est la fin de la saison."



À partir de la saison 5, a.k.a. "Accrochez-vous, c'est là que ça se complique", c'est Moffat-le-Grand qui se lève et balance son idée :
"Et là, le Docteur du futur, paré d'une coiffe d'indien explique à Amy du passé ce qu'elle doit faire pour que le Docteur du passé puisse sauver l'univers en moins de cinquante minutes avant de partir ressusciter Rory. Là, il tombe sur un ange pleureur parce que ça doit bien faire deux épisodes qu'on ne les a pas vus, qu'ils font peur aux gens et que J'AIME ÇA."
S'ensuit alors un silence de mort pendant lequel les autres échangent des regards inquiets et se demandent si le grand chef n'aurait pas un peu craqué à force de courir après ses acteurs entre la Nouvelle-Zélande et la Californie et d'entendre son nom maudit à travers tout Tumblr et Twitter.

Rory Williams en résumé
P.S. : Je sais que ce n'est pas flagrant comme ça, mais c'est véritablement une bonne série et je l'aime. Il y a juste des fois où il ne faut pas se poser trop de questions.

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