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30 janvier 2013

Le jeu des cinq différences

Ayant graduellement délaissé toutes les séries que je suivais au début de 2012, je les ai bien sûr remplacées par d'autres encore plus brillantes (en même temps, faire plus brillant que New Girl n'est pas non plus le défi du siècle). Du même coup, les divers et variés amours de ma vie (comprendre "personnages masculins complètement craquants pour qui tu quitterais famille et emploi") ont aussi changé.
Ainsi, je vous présente le top 5 (tous en chœur : les classements, c'est la vie) des personnages masculins qui ont marqué 2012, généralement par leur quasi-perfection et leur choupitude de compétition.
(Au passage, regarde ces séries. Elles sont merveilleuses.)

5) Peter Burke (FBI : Duo très spécial)
Peter, c'est un peu un nounours mais avec une plaque du FBI et un flingue. Même si les armes ne sont pas trop mon délire, j'ai toujours eu un faible pour les hommes de loi. Hors, non content d'être agent du FBI, Peter est aussi un peu l'homme parfait, le mari parfait, le flic parfait, l'ami parfait. Le plus gros point faible de Peter reste probablement Neal, mais bon on résiste difficilement à Neal, et que quatre saisons plus tard, il n'ait toujours pas compris que lui faire confiance, c'était courir à la catastrophe.

"Le jour, je suis agent du FBI, le soir, je mets une veste en cuir et les fangirls s'évanouissent."

4) Nico Careles (Necessary Roughness que je n'appellerai toujours pas par son titre français parce qu'il craint.)(Non mais, La Diva du divan, c'est nul. Juste nul.)(Techniquement je l'ai regardée en 2013 mais comme 2013 est encore tout jeune, on va faire comme si, tais-toi, si tu dis rien tu auras un Carambar, c'est bon.)
Parce que dans la vie, j'aime me tromper complètement au premier abord, bien sûr que j'ai commencé par rêvasser à Matt (omgod omgod, Marc Blucaaaaaas) et puis, j'ai réalisé qu'il y avait Nico. Nico avec ses grands yeux verts, Nico et son petit sourire, Nico et ses combines louches mais toujours (ou presque) au service d'une bonne cause ou des gens qu'il aime, Nico et sa barbe de trois jours permanente, Nico et son regard d'épagneul, Nico et sa jalousie, Nico et les douze photos de son chat Onyx dans son téléphone, Nico et son petit coeur brisé.

"Oui, je sais déjà tout sur toi et tes problèmes avec le fisc mais jamais tu n'oserais me trouver glauque."

3) Harvey Specter (Suits)
Alors, oui, au début de la série, j'ai cédé aux charmes de Mike Ross parce que je suis une proie facile pour le personnage choupinou légèrement boulet sur les bords. Seulement, voilà, plus la série avançait, plus il est apparu que, à l'instar de nombreux héros de série *tousse*scottmccall*tousse*, Mike est un peu un crétin. Alors que Harvey... Harvey est intelligent. Pardon, Harvey est brillant. Harvey est un requin et il le porte bien. Harvey a un sens de l'humour sarcastique comme je les aime. Harvey est incroyablement loyal même envers quelqu'un qui mérite à peine son attention (je parle de toi, Mikey). Harvey m'a tuée en interagissant avec une adorable fillette de six ans. Et Harvey a une fossette juste là.

*Cette photo n'a pas de légende pour cause d'incapacité temporaire de la rédactrice*

Pour le duo de tête, je tiens à préciser que ça s'est joué à un cheveu, même pas, à un truc plus fin qu'un cheveu près.

2) John Watson (Sherlock)
Si tu me connais en vrai, tu connais aussi mon bracelet à la gloire de John Watson et je ne porte jamais de bracelet à message gratuitement. (J'ai des grands principes, dans la vie.) En plus de plutôt bien gérer de se faire kidnapper à tous les épisodes, John est quand même vachement patient si on considère qu'il vit avec un sociopathe, mais aussi incroyablement loyal, comme les autres (tu sens un schéma ? Parce que moi oui, un peu), certes pas toujours très rapide à la détente et a des expressions faciales absolument magiques (merci, Martin Freeman.) En plus, il porte super bien la robe de chambre, ce qui n'est pas donné à tout le monde.

"Écoute pas mon abruti de coloc, parle-moi, je suis tout ouïe et regard pénétrant."
1) Rory Williams (Doctor Who)
Malgré la perfection que sont Rory et Amy ensemble, si jamais il venait à arriver malheur à la pauvre Amelia, d'une façon complètement accidentelle et imprévisible, je suis totalement prête à consoler le très choupinet, courageux, gentil, adorable, légèrement maladroit, loyal et ai-je mentionné totalement chou Rory. Accessoirement, il a survécu à avoir été effacé de l'univers. Accessoirement.

"Je meurs trois fois par saison mais je reviens toujours, ça fait plaisir aux fangirls."


P.S. : Je sais pas à quoi vous vous attendiez comme articles, mais vous êtes sur le blog d'une fille qui a abandonné
Anna Karénine, je fais ce que je peux. (Et accessoirement, je m'en remettrai un jour.)
P.P.S. : J'avais envisagé d'inclure les mini-séries de la BBC dans les séries en compétition, mais entre Knightley, Brandon, Darcy, Wentworth et Thornton, les autres n'avaient aucune chance. (Ah tiens, un deuxième top 5 en sus.)

27 janvier 2013

Leçons de vie

On dit parfois que dans la vie, ce qui compte, ce n'est pas la destination mais le chemin pour y arriver.
J'ai plutôt envie d'avancer que ce qui compte vraiment, au fond, ce n'est pas la destination, encore moins le chemin emprunté pour l'atteindre, mais plutôt l'intention.

Par exemple, je pense sincèrement que l'important, c'est que ce soir, j'ai eu envie et suffisamment de volonté pour rentrer chez moi en vélo à travers Paris (j'ai peur de faire du vélo dans Paris et je te dis bien des choses) et non pas de savoir comment j'ai bien pu atterrir avenue d'Italie qui est complètement à l'est alors que pour aller du 6e à Montrouge c'est une putain de ligne droite plein sud.

L'autre leçon du jour, c'est que quand, après vingt minutes dans des rues dont tu n'as jamais entendu parler, tu vois enfin un nom de rue qui te parle et tout ce qu'il t'évoque c'est "Je devrais vraiment pas être là", il est grand temps de larguer son Vélib au plus vite et de se mettre en quête d'une station de métro.

Je gère trop la vie parisienne.

Je me pose la même question.

20 janvier 2013

Indispensable interlude météorologique

Bon, d'accord.



Je déteste pas toujours Paris.


Il faut dire aussi que le parc Montsouris sait être très photogénique.


 

19 janvier 2013

Suite des deux brêves précédentes

(Oui, je suis traumatisée.)

Je veux bien admettre que toutes les héroïnes de period drama n'ont pas des vies faciles. D'ailleurs y a "drama" dans le nom de genre. C'est tout dire.
Par exemple, je pense qu'on peut se mettre d'accord sur le fait que Margaret Hale a quand même une vie de merde (ça va avec le nom de famille, ça) et qu'Anne Elliot n'est pas très gâtée au niveau familial.

Mais quand au début du deuxième épisode de Tess d'Urberville (il y en a quatre), l'héroïne a déjà une vie plus pourrie que toutes les héroïnes austiniennes réunies et que ta coloc te conseille de ne pas trop attendre de happy-end, tu commences à sentir qu'Orgueil et préjugés aurait peut-être été un meilleur choix de mini-série du week-end.

Addendum à la brêve précédente

Apprends de mes erreurs, jeune padawan.
Ou alors j'étais la seule à ne pas être au courant.

En tout cas, si jamais tu espérais commencer ton week-end tranquillement avec un peu de romance à l'anglaise, sache que Tess d'Urberville, c'était vraiment une idée pourrie.

Le résumé du roman sur Amazon le qualifie d'"œuvre pessimiste". Oui, c'est le mot, oui.

Brêve adulte

Puisque maintenant, je ne sais apparemment plus faire de grasses matinées (à moins de m'être couchée vraiment très tard ou d'avoir un train à prendre à 11 h) et que le samedi matin, à 8 h, y a quand même vraiment pas grand-chose à faire (essaie pour voir, c'est mortel), j'ai choisi la solution adulte.

Regarder Tess d'Urberville en mangeant des Kinder.

17 janvier 2013

Brêve à casquette

Vous allez probablement pas tarder à regretter le temps où je ne savais parler que de Sherlock, mais Darcy est de retour dans The Lizzie Bennet Diaries, il est chou, il flirte, il fait des blagues, mes hormones n'étaient pas prêtes pour ça et je ne sais pas comment cette série pourrait être mieux écrite et jouée plus subtilement.

En plus, on se rapproche dangereusement de la fin et, même s'il se passe des choses merveilleuses à Pemberley, qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire quand ce sera fini ? (À part relire Orgueil et préjugés et revoir le film et la mini-série ?)

Regardez-vous dans les yeux un peu plus longtemps, I DARE YOU.

10 janvier 2013

Brêve pemberlesque

Je comprends qu'on puisse être légèrement décontenancé ou terrifié par l'investissement émotionnel que je peux mettre dans les séries que j'aime particulièrement.

Mais je tiens à dire qu'aujourd'hui, j'ai dû relire les sous-titres de Bob l'Éponge (kill meeeeeee) et sous-titrer un épisode d'Amour, gloire et beauté (kill me noooooooow) alors, oui, sauter partout dans mon appartement en ne retenant absolument pas des petits cris de joie après avoir vu le dernier épisode de The Lizzie Bennet Diaries ou trépigner d'impatience en ricanant quand ma coloc promet de m'envoyer des morceaux de fanfictions pleins d'angst et de choupitude, c'est un peu ma façon à moi de compenser les jours où le reste n'est pas aussi plein d'arcs-en-ciel et de paillettes que je le souhaiterais.

The Lizzie Trap, épisode 78.
Prosternons-nous tous devant Gigi Darcy.

Non et puis pardon, mais The Lizzie Bennet Diaries m'a tuée et je le vis parfaitement bien.
Parce que les acteurs qui jouent Lizzie, Darcy et Georgiana (Gigi, donc) sont absolument fantastiques et que Gigi s'est mis absolument tout le fandom dans la poche en étant trop adorable et en faisant ce qu'on rêvait tous absolument pas secrètement de faire depuis l'épisode 60 voire avant et non, je ne serai pas plus spécifique que ça, na, parce que j'ai décidé que je voulais fangirler, pas argumenter.
En plus, on en arrive à ce moment de l'histoire où, après une bonne dose de drama que j'attends avec impatience, tout ne va bientôt plus être qu'amour, regards langoureux, calèches et robes de fête, même si en l'occurrence, version 21e siècle, ça va plutôt être amour et regards langoureux toujours mais aussi balade en voiture dans San Francisco (où les collines sont rudes, hihihi) et déclarations enflammées sur Twitter (bon sang, notre génération a le sens du romantisme).
Bref, Lizzie Bennet, Gigi et William Darcy m'ont tuée et ça commence à faire beaucoup de choses qui me tuent cette semaine (j'ai aussi fini la saison 2 de Necessary Rougness que je refuse d'appeler par son titre français parce qu'il est ridicule et la saison 5 des Enquêtes de Murdoch et c'était pas beau à voir).

William Darcy et Lizzie Bennet, masters of awkwardness.

5 janvier 2013

Les goûts et les couleurs

L'avantage certain d'habiter en région parisienne, c'est qu'il y a plein de choses à faire.
Alors, à moins d'avoir quelque chose d'extrêmement important à faire, il n'y a pas vraiment d'excuse pour choisir de rester chez soi un samedi après-midi, même tout gris...


Ensemble, c'est tout a tenté de me pourrir mon spectre de couleurs mais je me suis battue comme un vrai petit soldat.

Après, tout dépend de ce qu'on entend par "quelque chose d'extrêmement important à faire".

4 janvier 2013

The Internet Is For Porn

Mon cerveau a survécu à quand même pas mal de rebondissements tordus (trois saisons de Glee quand même) et d'intrigues whoviennes.
Mais je crois bien que ce qui vient de provoquer son implosion fatale, c'est cette publicité aperçue sur un bus ce matin pour, et je cite, "le premier site de rencontres extraconjugales pensé par des femmes."

Tant de questions, tant d'incompréhension, tant de "heiiiiiiiiiiiiiiiiin ?" et de "what the fuuuuck ?".

Et boum, le cerveau.

Non mais sérieusement, d'où sort ce concept ? Qui a décidé qu'il allait avoir un truc en plus parce qu'il avait été pensé par des femmes pour, comme le propose le slogan de la publicité, "tromper votre amant avec votre mari" ? Je suis peut-être naïve, arriérée ou alors je dois vraiment arrêter les séries américaines mais il me semblait que l'adultère c'était toujours plutôt mal vu et qu'éventuellement, si on trompait son conjoint, c'était à cause d'un trop-plein d'alcool/une vague de passion subite et irrésistible/parce que le conjoint était un connard qui le méritait/parce que celui qui trompait était un connard libidineux qui de toute façon allait mourir d'ici deux ou trois épisodes parce que tout le monde le déteste (ça marche aussi au féminin)/la réponse D. En tout cas, que c'était pas quelque chose qu'on préparait tranquillement en errant sur les profils de bons samaritains prêts à venir à ton secours pour te sortir de ta routine conjugale, mais plutôt en douce.

Enfin, si quelqu'un est en mesure de m'expliquer le pourquoi du comment de ce site ou éventuellement de me prendre rendez-vous avec les créatrices, il aura ma reconnaissance éternelle.

The Internet Is For Porn - Avenue Q

3 janvier 2013

Brêve

Je suis tentée de me demander si le fait d'aller relire de vieux articles de ma coloc écrits à l'époque où on ne se connaissait pas ne ferait pas de moi une groupie en manque.

Alors qu'en réalité, je sais parfaitement que c'est juste que je prends très au sérieux mon rôle de présidente générale intergalactique de son comité de lecteurs.

Et puis à un moment, y a une photo de Richard Armitage.
Et moi, je ne suis qu'humaine.